Comme de nombreux passionnés de vitesse et de voitures de course, je programme des stages de pilotage toutes les fois que mon emploi du temps et mon budget me l’autorisent. Je me rends généralement dans des circuits automobiles, mais il m’est arrivé aussi d’en faire sur route.
Pourquoi les circuits automobiles ?
Même si je suis l’heureux propriétaire d’une voiture de sport, je respecte toujours scrupuleusement les limitations de vitesse, lorsque je conduis. Et je vous avoue que c’est tout de même très frustrant. Pour compenser, je multiplie donc les stages de pilotage sur les circuits. Ce sont en effet pour moi les seules occasions de piloter une voiture de course. Pour se défouler et pour se déstresser, rien de tel que de grosses montées d’adrénaline au volant d’un bolide surpuissant. D’où sans doute ma très bonne connaissance des circuits français, puisqu’à l’exception de quelques-uns, j’ai fait quasiment le tour.
Ainsi, classé parmi le circuit le plus rapide après les 24 heures du Mans, Magny-Cours est mon préféré. Lieu à la fois mythique et chargé d’histoires, ce site a accueilli autrefois un GP de f1. Le circuit a entre autres été le cinquième sacre de Michaël Schumacher, comme champion du monde en 2002. Les connaisseurs apprécient particulièrement ses 17 virages rapides, surtout s’ils sont à bord d’une monoplace.
Vous préférez plutôt l’endurance ? Je vous recommande alors le Ceram-Mortefontaine. Localisé dans le département de l’Oise, ce circuit est tout simplement le deuxième le plus long de France avec ses 5200 mètres. Qui plus est, pour ceux qui habitent dans la capitale, ce centre d’essais et de recherches automobile est à seulement une quarantaine de kilomètres de Paris. C’est l’endroit idéal si vous aimez faire des drifts.
Les stages de pilotage sur route valent aussi le détour
Quand bien même je passe tout mon temps libre sur les circuits, j’ai aussi expérimenté le stage de pilotage sur route. Voici aussi une aventure à la fois unique et sensationnelle que je recommencerais bien volontiers. C’était lors de mon dernier déplacement professionnel au Havre. Mon responsable commercial était tellement satisfait de mon travail, qu’à la fin de notre séjour et connaissant très bien ma passion pour la vitesse, il m’a offert ce stage de pilotage.
Incroyable ! J’ai conduit une Porsche sur une route ouverte. Et pour mon plus grand bonheur, on n’a pas seulement sillonné les routes désertes campagnardes, mais nous avons également circulé en ville. En plus, mon boss m’a laissé choisir la marque de la voiture. Pour la toute première fois de ma vie, j’étais aux commandes d’une Cayman S. Sa particularité ? Embarquant un moteur de 3 387 cm3 de 295 chevaux, cette sportive allemande a une vitesse de pointe de 275 kilomètres à l’heure. Très luxueux, son intérieur est 100 % cuir.
Mais bien sûr, il n’était pas question de conduire à cette allure sur route. Qui plus est, tout au long du stage, j’étais accompagné d’un pilote professionnel. Aucun excès de vitesse n’est autorisé. Toutefois, quelques lignes droites m’ont tout de même permis de tester la puissance du véhicule.